Saviez-vous qu’il existe une grande différence entre frisottis et baby-hairs ? En effet, bien qu’ils puissent sembler similaires à première vue, ce sont deux types de cheveux rebelles bien distincts. Alors, pour mieux comprendre vos cheveux, dans cet article, nous allons examiner les différences entre frisottis et baby-hairs, pour vous aider à faire la paix avec votre crinière.
Frisottis : qu’est-ce que c’est ?
Je vous en parlais déjà dans cet article, les frisottis sont les bêtes noires de tous les types de cheveux, même si on en trouve en particulier sur les cheveux texturés.
C’est des mèches rebelles qui n’en font qu’à leur tête sur la vôtre et qu’on retrouve partout, de la racine jusqu’aux longueurs.
Leur apparition est le signe d’une déshydratation, mais pas que. Rappelez-vous que le cheveu est composé de liaisons hydrogènes, qui, naturellement, vont être attirées par les molécules d’eau extérieures.
Ainsi, s’il fait humide ou trop chaud, et que vos cheveux ne sont pas suffisamment protégés, les écailles du cheveu vont se soulever et des mèches vont se détacher de la fibre capillaire pour retrouver l’eau qui les entoure.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cela ne veut pas forcément dire que vos cheveux sont abîmés ou maltraités — mais qu’on soit clair, ces derniers feront bien plus de frisottis !
Car, je sais que vous êtes encore nombreux à livrer un combat sans merci face aux frisottis.
Alors, je profite de cet article pour vous encourager à faire la paix avec eux. Vous verrez qu’il existe quelques solutions pour limiter leur apparition, mais vous ne pourrez jamais vous en débarrasser totalement.
On ne peut rien contre la science. Mais, je pense qu’une fois qu’on le comprend, on est capable de les regarder avec bienveillance.
Baby-hairs : définition
Passons aux baby-hairs. C’est un terme aussi connu que le mot frisottis.
Ce sont de courtes mèches de cheveux, fins et délicats, qui poussent le long de la lisière de votre front et de votre nuque.
Naturellement, ils sont présents chez tout le monde. Cela dit, on les remarque un peu plus facilement sur certaines textures et couleurs de chevelure.
Encore une fois, c’est un phénomène naturel que vous ne pourrez pas du tout contrer. Et c’est tout de même le signe que vos cheveux sont en parfaite santé.
Eh oui, on l’a vu dans cet article, le cheveu connaît un cycle bien rôdé. Certains meurent et tombent, poussés par des tout beaux tout neufs. C’est donc une bonne nouvelle de les voir sur le dessus de votre tête.
Alors, bien sûr, comme ils sont plus petits et plus fins, ils ont tendance à se dresser, ce qui ne vous plaît pas trop.
Heureusement, il existe certains moyens de les dompter. Mais, là aussi, il faut surtout apprendre à les aimer.
Différence entre les frisottis et les baby-hairs : Démystification des cheveux rebelles
Maintenant qu’on a revu les définitions de chacun, passons à la différence entre les frisottis et les baby-hairs.
Car, pour bien comprendre votre crinière, vous devez apprendre à tout connaître d’elle — et cela passe par identifier ces deux types de cheveux.
Ainsi, je vous donne 4 astuces pour ne plus jamais vous tromper :
- L’emplacement : C’est la première grande différence facile à repérer : les baby-hairs se trouvent uniquement sur le dessus de la tête, tandis que les frisottis sont partout sur la chevelure.
- La longueur : Les baby-hairs sont des cheveux en phase de pousse, ils sont donc particulièrement courts, contrairement aux frisottis qui sont de taille normale.
- La texture : Les frisottis sont de nature plus épaisse que les baby-hairs.
- La cause : Les baby-hairs sont le signe que la phase naturelle de pousse est saine. Les frisottis quant à eux sont le résultat de l’air ambiant et d’un manque de conditionnement.
Comment gérer les frisottis et les baby-hairs ?
Même si je me répète, il me semble important de le rappeler : que ce soit les frisottis ou les baby-hairs, tous deux ont un point en commun. Ils sont naturels.
Et même s’ils ne font pas partie des critères de beauté d’aujourd’hui, il faudra quand même apprendre à faire avec.
C’est vrai, il est tout à fait possible de limiter leur apparition, ou de les rendre plus discrets. Seulement, vous ne pourrez jamais les éjecter de votre quotidien.
Je tiens vraiment à le rappeler, car les réseaux sociaux vous donnent parfois de belles illusions, en vous montrant des chevelures sans le moindre défaut. C’est comme les mannequins des magazines : c’est juste un leurre.
Et surtout, quand vous aurez accepté cette situation et que vous aimerez enfin votre propre nature, tout sera tellement plus simple !
Cela étant dit, je vous livre quelques astuces — car il y a des moyens de réduire ce phénomène.
Les frisottis : gare aux malentendus
Je vous l’expliquais plus haut, les frisottis sont des mèches de cheveux rebelles, attirées par les molécules d’eau de l’extérieur.
Je sais, on vous a souvent dit que c’était un problème d’hydratation. Forcément, pour contrer ce désagrément, vous optez pour des produits hydratants.
Sauf que ces derniers sont des produits humectants, qui sont donc composés d’eau, comme le gel de lin ou d’aloe vera.
Très logiquement, vous allez vous tartiner les cheveux de gel. Sauf que, surprise, une fois dehors, c’est la catastrophe : les frisottis apaparaissent encore plus nombreux !
Si on reprend les cours de chimie, tout s’éclaire. Car l’eau attire l’eau.
Alors, quelle texture va faire barrière contre l’humidité ambiante ? L’huile.
Voilà pourquoi je vous embête fréquemment avec cette étape sur Instagram : lorsque les cheveux sont totalement secs, après votre routine de lavage, il faut toujours finir avec un sérum huileux — comme le célèbre SOS Frisottis !
C’est votre seul allié qui fera office de bouclier contre les molécules d’eau de l’extérieur ou la chaleur.
Concernant les cheveux texturés, le conditionnement est important. Les conditionneurs permettent en effet de remplacer le rôle du sébum :
- masque ;
- après-shampoing ;
- leave-in.
Mais, attention, face à un taux trop fort d’humidité ou lorsque la chaleur dépasse les 30 degrés, aucun produit — même l’huile — ne pourra faire de miracle.
On en revient à mon conseil : apprenez à accepter votre nature !
Les baby-hairs : camoufler ou assumer ?
Concernant les baby-hairs, ils pourront être lissés avec le sérum huileux.
Il est également possible de les plaquer avec des gels fixants.
Mais, le mieux, au fond, c’est de les traiter avec bienveillance et amour. Après tout, ils sont les témoins d’une chevelure en pleine santé et représentent vos cheveux de demain !
Le mot de la fin
Vous connaissez maintenant la différence entre frisottis et baby-hairs, et surtout, vous êtes maintenant capable d’identifier l’un ou l’autre sur votre tête.
J’espère aussi qu’au travers de cet article, vous regarderez ces mèches rebelles avec plus de patience et d’amour. Car aucun produit au monde ne peut aller contre la nature.
Bien sûr, vous pouvez protéger et conditionner la fibre capillaire, pour la rendre plus résistante. Mais les frisottis trouveront toujours le chemin !
Cet article vous a-t-il appris quelque chose ?
Article comportant des liens d’affiliation
